Titre : Zero Wing
Année de sortie : 1991
Développeur : Toaplan
Editeur : Sega
Existe aussi sur : PCE-CD, Arcade
Zero Wing ne vous dit pas forcément grand chose dans la galaxie des shoots Mega Drive. Ce shoot pourtant signé Toaplan est une adaptation sur la 16 bits de Sega du jeu du même nom sorti en arcade en 1989 et également adapté sur PC-Engine CD. Zero Wing est un bon petit jeu, sans prétention ni originalité, mais qui vous accroche pourtant, justement parce qu'il reprend tous les bons ingrédients !
Même si ça n'est pas l'intérêt premier de ce genre de jeu, il est toujours bon de savoir pourquoi et contre qui on se bat, non ? En 2101 après JC, la fédération « La voie lactée » a construit tout un réseau de bases de défenses destinées à se protéger du crime intergalactique. Deux ans plus tard, ce réseau est détruit par le pirate CATS qui envoie un message à la fédération, le fameux AYABTU que nous verrons un peu plus loin. Il ne reste alors qu'un seul équipage capable d'aller au combat, vous bien évidemment, ZIG-01 alias Zero Wing.
Vous vous lancez donc à l'abordage, tout au long des 7 niveaux, de toute une floppée d'ennemis, plus ou moins lourdement armés, arrivant seuls ou en nuée, et parfois accompagnés d'un vaisseau cargo vous donnant, si vous le détruisez, accès aux différentes armes pouvant équiper votre vaisseau (qui soit dit en passant, n'a pas un look très guerrier). Trois types de tirs différenciés par leur couleur (rouge pour les tirs en arc de cercle, bleu pour le laser rectiligne et vert pour les missiles à têtes chercheuses) possédant chacun trois niveaux de puissance. Vous pourrez récupérer les traditionnels mini-vaisseaux qui viennent se placer en haut et en bas du vôtre et servent à la fois en attaque (tirs supplémentaires) mais également en défense (ils sont indestructibles et les ennemis qui viennent s'y frotter exploseront sans vous endommager). Vous aurez également à votre disposition un aspirateur d'ennemis, qui pourront ensuite être recrachés servant alors de projectiles (cette arme est hélas anecdotique). Enfin, un bonus vous permettra d'accélerer la vitesse de votre vaisseau, ce qui ne sera pas du luxe. Bien sûr, si vous équipez votre vaisseau relativement lentement (car il vous faut récupérer trois fois la bonne couleur pour avoir la puissance maximale), le fait de perdre une vie vous fera perdre tout votre équipement. De là vient bien sûr la principale difficulté. A noter, que si le jeu est assez dur, il n'est pas insurmontable, notamment grâce au nombre de continue non négligeable, même en mode Hard.
Le vaisseau en lui-même répond bien, les ennemis arrivent par vague, les décors défilent tranquillement. La jouabilité est bonne, le vaisseau est même plutôt agréable à commander. Les graphismes sont corrects mais sans plus, la Mega Drive a fait et fera beaucoup mieux. Les décors sont plutôt vides, peu originaux, les sprites des vaisseaux sont de bonne taille, relativement nombreux, mais encore une fois peu originaux. Les musiques non plus ne sont pas inoubliables et s'avèrent même un peu répétitives à la longue mais les bruitages, eux, tiennent la route.
Et par rapport à l'arcade ? Et bien, une nouvelle fois, la 16 bits de Sega s'en sort très bien. La version arcade est en effet quasi identique, si ce n'est une palette de couleurs plus riche que sur Mega Drive. Les sprites sont de même taille, le jeu est très bien adapté, il est peut être un peu plus facile sur Mega Drive. Ce qui fait la spécificité de la version Mega Drive, c'est bien l'introduction (voir ci-dessous).
La version PCE-CD, elle, n'apporte pratiquement rien par rapport à la version Mega Drive. Si l'introduction est plus longue et propose notamment des voix japonaises du plus bel effet, le jeu est le même que sur Mega drive, et avec un peu de mauvaise foi, on pourrait même dire que les musiques, pourtant de qualité CD, sont moins prenantes que celles de la version Mega Drive.
A noter, il n'existe pas de version Genesis du jeu, mais la version européenne n'est pas zonée.
Malgré ce tableau dressé peu reluisant, Zero Wing est devenu mythique sur Internet. La raison : une bourde énorme à l'époque de la sortie européenne du jeu.Les développeurs ont en effet choisi de rajouter dans l'introduction des scènes non présentes dans la version arcade. C'est au moment de la traduction de japonais en anglais que les problèmes sont apparus. Plus qu'approximative, ce travail fait à la hâte donne lieu à des phrases absurdes comme « All Your Base Are Belong To Us » (Toutes vos bases sont appartiennent à nous en gros), devenu AYBABTU, ou « Somebody Set Us The Bomb ».
Au final, rien de transcendant dans ce jeu, et pourtant tout est de qualité ! Et c'est bien là que le bât blesse dans ce shoot. Il n'a pas l'originalité d'un Super Fantasy Zone, ni la claque technique d'un Thunder Force 4, Zero Wing se contente d'être un bon petit jeu de shoot, reprenant les bonnes recettes de grand-mère et les appliquant, et pour ça, on peut faire confiance à Toaplan. En bref, n'hésitez pas à y jouer, vous ne serez pas déçu, mais ne vous attendez pas à rester sur les fesses, il n'a rien de révolutionnaire.
Scénario :
La traditionelle attaque par des méchants. Vous êtes, encore une fois traditionnellement la dernière chance des vôtres ! Là, le scénario est agrémenté de cut-scenes mythiques involontairement.
Graphismes :
C'est hélas en-deçà de ce qu'il se fait de mieux à l'époque. Malgré tout, c'est agréable, et l'ensemble tient la route.
Sons :
Un poil répétitive, la musique pourra en lasser plus d'un. Les bruitages restent classiques.
Jouabilité :
Sans doute le point fort du jeu.
Durée de vie :
Le jeu est "finissable", notamment grâce à son nombre élevé de continues.
Note finale :
Au final, un bon 7/10 pour un shoot agréable et homogène.
Année de sortie : 1991
Développeur : Toaplan
Editeur : Sega
Existe aussi sur : PCE-CD, Arcade
Zero Wing ne vous dit pas forcément grand chose dans la galaxie des shoots Mega Drive. Ce shoot pourtant signé Toaplan est une adaptation sur la 16 bits de Sega du jeu du même nom sorti en arcade en 1989 et également adapté sur PC-Engine CD. Zero Wing est un bon petit jeu, sans prétention ni originalité, mais qui vous accroche pourtant, justement parce qu'il reprend tous les bons ingrédients !
Même si ça n'est pas l'intérêt premier de ce genre de jeu, il est toujours bon de savoir pourquoi et contre qui on se bat, non ? En 2101 après JC, la fédération « La voie lactée » a construit tout un réseau de bases de défenses destinées à se protéger du crime intergalactique. Deux ans plus tard, ce réseau est détruit par le pirate CATS qui envoie un message à la fédération, le fameux AYABTU que nous verrons un peu plus loin. Il ne reste alors qu'un seul équipage capable d'aller au combat, vous bien évidemment, ZIG-01 alias Zero Wing.
Vous vous lancez donc à l'abordage, tout au long des 7 niveaux, de toute une floppée d'ennemis, plus ou moins lourdement armés, arrivant seuls ou en nuée, et parfois accompagnés d'un vaisseau cargo vous donnant, si vous le détruisez, accès aux différentes armes pouvant équiper votre vaisseau (qui soit dit en passant, n'a pas un look très guerrier). Trois types de tirs différenciés par leur couleur (rouge pour les tirs en arc de cercle, bleu pour le laser rectiligne et vert pour les missiles à têtes chercheuses) possédant chacun trois niveaux de puissance. Vous pourrez récupérer les traditionnels mini-vaisseaux qui viennent se placer en haut et en bas du vôtre et servent à la fois en attaque (tirs supplémentaires) mais également en défense (ils sont indestructibles et les ennemis qui viennent s'y frotter exploseront sans vous endommager). Vous aurez également à votre disposition un aspirateur d'ennemis, qui pourront ensuite être recrachés servant alors de projectiles (cette arme est hélas anecdotique). Enfin, un bonus vous permettra d'accélerer la vitesse de votre vaisseau, ce qui ne sera pas du luxe. Bien sûr, si vous équipez votre vaisseau relativement lentement (car il vous faut récupérer trois fois la bonne couleur pour avoir la puissance maximale), le fait de perdre une vie vous fera perdre tout votre équipement. De là vient bien sûr la principale difficulté. A noter, que si le jeu est assez dur, il n'est pas insurmontable, notamment grâce au nombre de continue non négligeable, même en mode Hard.
Le vaisseau en lui-même répond bien, les ennemis arrivent par vague, les décors défilent tranquillement. La jouabilité est bonne, le vaisseau est même plutôt agréable à commander. Les graphismes sont corrects mais sans plus, la Mega Drive a fait et fera beaucoup mieux. Les décors sont plutôt vides, peu originaux, les sprites des vaisseaux sont de bonne taille, relativement nombreux, mais encore une fois peu originaux. Les musiques non plus ne sont pas inoubliables et s'avèrent même un peu répétitives à la longue mais les bruitages, eux, tiennent la route.
Et par rapport à l'arcade ? Et bien, une nouvelle fois, la 16 bits de Sega s'en sort très bien. La version arcade est en effet quasi identique, si ce n'est une palette de couleurs plus riche que sur Mega Drive. Les sprites sont de même taille, le jeu est très bien adapté, il est peut être un peu plus facile sur Mega Drive. Ce qui fait la spécificité de la version Mega Drive, c'est bien l'introduction (voir ci-dessous).
La version PCE-CD, elle, n'apporte pratiquement rien par rapport à la version Mega Drive. Si l'introduction est plus longue et propose notamment des voix japonaises du plus bel effet, le jeu est le même que sur Mega drive, et avec un peu de mauvaise foi, on pourrait même dire que les musiques, pourtant de qualité CD, sont moins prenantes que celles de la version Mega Drive.
A noter, il n'existe pas de version Genesis du jeu, mais la version européenne n'est pas zonée.
Malgré ce tableau dressé peu reluisant, Zero Wing est devenu mythique sur Internet. La raison : une bourde énorme à l'époque de la sortie européenne du jeu.Les développeurs ont en effet choisi de rajouter dans l'introduction des scènes non présentes dans la version arcade. C'est au moment de la traduction de japonais en anglais que les problèmes sont apparus. Plus qu'approximative, ce travail fait à la hâte donne lieu à des phrases absurdes comme « All Your Base Are Belong To Us » (Toutes vos bases sont appartiennent à nous en gros), devenu AYBABTU, ou « Somebody Set Us The Bomb ».
Au final, rien de transcendant dans ce jeu, et pourtant tout est de qualité ! Et c'est bien là que le bât blesse dans ce shoot. Il n'a pas l'originalité d'un Super Fantasy Zone, ni la claque technique d'un Thunder Force 4, Zero Wing se contente d'être un bon petit jeu de shoot, reprenant les bonnes recettes de grand-mère et les appliquant, et pour ça, on peut faire confiance à Toaplan. En bref, n'hésitez pas à y jouer, vous ne serez pas déçu, mais ne vous attendez pas à rester sur les fesses, il n'a rien de révolutionnaire.
Scénario :
La traditionelle attaque par des méchants. Vous êtes, encore une fois traditionnellement la dernière chance des vôtres ! Là, le scénario est agrémenté de cut-scenes mythiques involontairement.
Graphismes :
C'est hélas en-deçà de ce qu'il se fait de mieux à l'époque. Malgré tout, c'est agréable, et l'ensemble tient la route.
Sons :
Un poil répétitive, la musique pourra en lasser plus d'un. Les bruitages restent classiques.
Jouabilité :
Sans doute le point fort du jeu.
Durée de vie :
Le jeu est "finissable", notamment grâce à son nombre élevé de continues.
Note finale :
Au final, un bon 7/10 pour un shoot agréable et homogène.
Dernière édition par usebu le Sam 23 Jan - 18:18, édité 2 fois